Après 24 heures de garde, je rentrais enfin chez moi, enfin chez nous plutôt. J'étais crevé et je n'avais pas très envie de me battre avec Frankie cette fois. J'essayais de la motiver, de lui rendre le sourire, mais la plupart du temps cela finissait en dispute, parce qu'elle insinuait que je n'étais pas capable de comprendre. Mais je comprenais très bien sa douleur et sa détresse, je pouvais l'aider, j'étais moi aussi passé par là.

Enfin bref, il était 8 heures du matin et je passais la porte de notre appartement, faisant le moins de bruit possible. Je posais mon sac dans l'entrée et rangeais ma veste avant de me déshabiller sur le chemin de notre chambre, ne gardant que mon boxer. Je posais mon jeans et ma chemise sur la commode avant de me glisser lentement dans le lit, espérant de ne pas réveiller ma chère et tendre. Je venais me coller à elle, posant mon torse contre son dos et passant un bras autour d'elle, comme je le faisais toujours lorsque je rentrais du boulot. Je déposais un léger baiser sur son épaule nue avant de m'installer un peu mieux, plongeant mon nez dans ses cheveux. J'avais encore vu des horreurs cette nuit et son odeur m'apaisait. En fait, sa présence m'apaisait, sans elle je serais perdu, elle était mon repère et la seule famille qui me restait à présent. J'avais plus que jamais peur de la perdre, j'avais l'impression qu'en ce moment, les seuls instants où elle me laissait être proche d'elle, c'était quand elle dormait. Moi aussi je souffrais, je n'aimais pas la voir dans cet état et encore moins qu'elle s'éloigne de moi, je savais aussi que dans ce genre de moment, on est souvent égoïste mais je voulais qu'elle sache qu'elle n'était pas toute seule.

La sentant remuer, je déposais un baiser dans ses cheveux, la berçant doucement pour l'apaiser et l'aider à se rendormir. Mais je savais par expérience que la jolie créature que je tenais dans mes bras ne tarderait pas à se réveiller. Je profitais alors du calme avant la tempête, déposant de petits baisers derrière son oreille et sur son cou, j'aimais la câliner et lui montrer à quel point je l'aimais. "Bonjour joli coeur..." J'étais crever mais je pouvais tenir encore un peu, après tout je pouvais me reposer plus tard, surtout si ma petite femme était disposée à parler avec moi. "Tu as passé une bonne nuit?"

Encore une soirée de plus sans elle, les premières pensées de Frankie lorsqu'elle poussa la porte de la bibliothèque et dire qu'un incroyable avenir était devant elle et soudain un trou noir. La belle brune ne savait plus où donner de la tête, elle savait qu'elle devait se reprendre en main passer à autre chose mais ce n'est pas du tout facile, surtout lorsqu'on perd une personne qui nous était si proche. La discothèque n'avait pas encore ouvert, les employés saluèrent Frankie tout en continuant leur travail, la brunette avait mis pas mal de distance avec ses employés avec beaucoup de monde en fait. Elle marcha doucement dans la pièce principale avant de réclamer un peu moins de lumière c'est une discothèque pas une bibliothèque pensa-t-elle, encore une chose qui aurait fait rire Jenny, tant de choses, tant de phrases qu'elle est sa meilleure amie prononçaient ensemble avant. Elle soupira avant de faire signe au videur d'ouvrir les portes, que les jeunes s'amusent après tout c'était ça le but de cette discothèque lorsque Frankie et Jenny on décidait d'ouvrir cet endroit c'était pour que les jeunes sont un endroit pour s'amuser mais aussi un endroit sur, de nombreux taxis se trouvait devant la porte de discothèque permettant aux jeunes de rentrer sain et sauf chez eux et Frankie avait renforcé ce projet depuis la mort de son amie.

La soirée passa à une très grande vitesse, elle était surement trop occupée à remplir tous les nouveaux papiers pour se rendre compte qu'il était déjà 5h30 et qu'elle devait fermer les portes de la discothèque. La serveuse toqua au bureau de Frankie et elle comprit directement que tout le monde voulait partir, elle lui fit signe que c'était bon qu'elle fermerait en sortant. Les employées parties Frankie regarda une nouvelle fois la grande salle vide encore une soirée encore une... Elle referma la porte et se rendit chez elle, elle n'habitait pas loin dans un immeuble en plein centre-ville avec Cameron, Jenny habitait dans le même immeuble avec son frère, elles avaient choisi cet immeuble ensemble pour ne pas être loin du travail. Une fois les quatre étages montés elle ouvrit la porte de son appartement vide, Cameron était de garde ce soir il rentrerait tard, Frankie prit une douche et s'allongea sur son lit fixant le mur un long moment avant de s'endormir.

Un corps chaud s'approcha du sien et elle comprit de suite qu'il s'agissait de Cameron, se glissant contre elle passant ses mains autour d'elle et déposant quelques baisers dans ses cheveux. Elle aimait toujours l'homme qui se trouvait derrière elle mais elle avait du mal à passer à autre chose depuis Jenny. Non bien sur que non elle ne lui en voulait pas pour cette histoire mais pourtant elle agissait comme t-elle. Elle gigota un peu , elle était réveillée et ne pourrait pas se rendormir de suite ça c'était sûr, et Cameron le comprit. « Bonjour joli coeur... » Frankie sourit, elle adorait entendre sa voix de bon matin ça lui faisait penser que tout n'était pas perdu finalement qu'il restait toujours l'homme de sa vie. « Tu as passé une bonne nuit ? » Frankie se retourna alors pour se retrouver en face de lui et rapprocha son visage du sien, elle ne se comprenait pas elle-même parfois et elle se demandait comment il faisait pour toujours être là en face d'elle après ses différentes façons d'agir. « Ça aurait pu être pire... » Elle déposa un bref baiser sur ses lèvres, avant de sourire légèrement il rendait les choses beaucoup plus simple en étant si calme et compréhensif. « et toi ta soirée c'était comment ? » Elle avait bizarrement envie de parler un petit peu, peut-être reprendre les choses en main et passer à autres choses même si ça ne se ferait pas en une soirée, elle pouvait toujours commencer doucement.

Visiblement, Frankie était d'humeur bavarde, ce qui changeait un peu. Je la laissais se tourner vers moi et me donner un baiser, waw c'est qu'elle devait être de bonne humeur alors! J'acquiesçais, c'est sûr que sa soirée aurait pu être pire mais à force, elle finirait par s'en remettre et à reprendre le dessus. Je déposais un baiser sur son front, lui remettant une mèche de cheveux derrière son oreille. "Je sais..." Je me tenais tranquille, en même temps j'étais crevé et je ne désirais qu'une seule chose, dormir lorsque j'en aurais l'occasion. "Ma soirée...Et bien, comme toutes les autres, on a pas eu le temps de se poser vraiment, j'ai enchaîné les interventions et je suis claqué." Je passais volontairement sous silence que j'avais faillit y rester dans un incendie cette nuit, elle n'avait pas besoin de ça en ce moment. Elle était déjà bien assez traumatisée par la perte de sa meilleure amie et elle avait toujours eu peur pour moi lorsque j'allais au boulot. Alors il ne valait mieux pas que je lui raconte tout par le menu, ou sinon elle allait flipper, même si c'était déjà passé.

Doucement, je déposais de légers baisers sur son cou, espérant ainsi détourner un peu son attention. "Bébé, j'ai pensé à toi toute la soirée..." J'aurais largement préféré aller lui donner un coup de main et être en sa compagnie, je savais à quel point c'était dur pour elle. J'espérais aussi qu'elle ne verrait pas tout de suite l'hématome sur mon torse, seule preuve de ce qu'il c'était passé cette nuit. Je ne voulais pas l'inquiété, tout du moins pas maintenant, bien sûr elle finirait par le voir et je devrais le lui expliquer. "Ecoute, ce soir je ne travaille pas, je peux venir avec toi à la discothèque pour te donner un coup de main et on pourrait passer la soirée ensemble comme ça." J'avais envie de passer du temps avec elle et pourquoi pas l'aider à aller mieux, ça ne se ferait pas en une soirée mais ce serait déjà un bon début. Lentement, je baladais mes mains dans son dos, me montrant doux et câlin à la fois avec elle. J'étais raide dingue d'elle, comme au premier jour et je souffrais de son éloignement, simplement je serrais les dents pour qu'elle n'en sache rien, pour qu'elle ne se blâme pas de ce qu'il nous arrivait. Notre couple pouvait encore être sauvé, j'en étais convaincu et pour cela je devais redoubler d'effort, je refusais de croire que nous deux c'était perdu.

Elle avait pris pas mal de distance avec Cameron non pas parce que ses sentiments envers lui avaient changé mais parce qu’elle allait mal, très mal. Vous savez lorsqu’on aime une personne et qu’on donnerait tout pour elle, et bien la relation de Frankie avec Jenny était celle-là toujours là l’une pour l’autre et toujours prête à tout. Jenny était l’âme sœur de Frankie et personne au monde ne pourrait la remplacer dans son cœur. Cameron avait une grande place dans son cœur Frankie le savait il était sa bouffée d’oxygène lorsqu’elle n’allait pas bien et il savait dire les mots qu’il fallait pour la rassurer. Mais depuis la mort de sa meilleure amie, aucun mot, aucune phrase absolument rien ne pouvait l’aider à surmonter ça, c’était horrible, c’était comme si on lui avait arraché un morceau d’elle et que jamais on ne pourrait lui rendre. Et bien qu’elle veuille faire de son mieux pour aller de l’avant elle n’y arrivait pas, elle n’y arriverait sans doute jamais vraiment mais une partie d’elle devait partir avec la morte de son amie ça elle le savait mais elle n’était pas prête à l’accepter.

Allongée tranquillement dans son lit en train de dormir elle sentit Cameron arrivait, elle était contente qu’il soit là pour elle, qu’il soit toujours aussi doux et attentionné avec elle alors qu’elle, elle s’éloignait de lui. Il déposa un baiser sur son front tout en ajoutant. « Je sais... » la soirée pourrie que Frankie venait de passer n’était sans doute rien à côté de sa soirée à lui mais il était tout de même compréhensif. Il était pompier, depuis un moment, un grand rêve d’enfant qu’il avait réalisé tout comme Frankie. Mais les risques étaient grands, il risquait sa vie tous les soirs et même si au début elle comprenait ses choix et accepté qu’il risque autant sa vie pour les autres depuis la mort de sa meilleure amie elle ne voyait plus les choses de la même façon. Tout était risqué pour elle, elle ne voulait pas qu’il soit en danger et donc ne comprenne plus très bien le fait qu’il travaille autant et qu’il soit si souvent en danger. « Ma soirée... Eh bien, comme toutes les autres, on n'a pas eu le temps de se poser vraiment, j'ai enchaîné les interventions et je suis claqué. » Frankie ne sourit pas et ne rajouta rien, restant songeuse à la façon dont elle pouvait le perdre lui aussi si soudainement. Non elle ne s’en remettrait pas si demain il n’était plus de ce monde elle finirait surement dans un hôpital psychiatrique ou alors à la morgue, elle ne supporterait pas de perdre quelqu’un d’autre.

« Bébé, j'ai pensé à toi toute la soirée... » Frankie sortit rapidement de ses pensées en sentant les baisers de son cher et tendre dans le cou ainsi que sa phrase, il lui avait aussi beaucoup manqué elle aurait aimé qu’il passe la soirée avec elle pour être là si elle craquait encore une fois devant le prénom de sa meilleure amie sur toutes ses feuilles mais il avait un travail et elle devait apprendre à le faire seule. Elle déposa un long baiser sur ses lèvres en guise de réponse il lui avait manqué il le savait surement mais elle ne l’avait pas dit, ce baiser devrait suffire pour lui faire comprendre. « Écoute, ce soir je ne travaille pas, je peux venir avec toi à la discothèque pour te donner un coup de main et on pourrait passer la soirée ensemble comme ça. » C’était une excellente idée, elle ne supportait plus d’être seule là-bas et même si Lexie sa sœur passait quand Cameron n’était pas là ce n’était pas pareille. « Avec plaisir. » Elle lui adressa de nouveau un tendre sourire avant de se blottir contre lui, elle était à l’aise en face de lui pour une fois, elle ne voulait pas parler de Jenny ou même penser à elle et être dans ses bras lui faisait oublier ça.

Doucement, je prolongeais le baiser de ma petite femme. Je lui caressais lentement le dos, profitant de notre petit moment en amoureux. J'aimais Frankie, énormément mais en ce moment c'était assez compliqué entre nous, je ne savais plus bien comment me comporter avec elle. Je pensais savoir ce qui la tracassait, elle avait peur de me perdre moi aussi à cause de mon boulot. "Eh bien dans ce cas on partira tous les deux, si ça te va. Mais avant ça, j'ai envie de profiter un peu de toi." oui je voulais passer du temps seul avec elle avant de devoir la partager ce soir avec ses collègues. Bien entendu, j'aimais aller lui donner un coup de main lorsqu'elle en avait besoin, je n'étais pas non plus le petit ami ingrat loin de là, mais c'est juste que parfois, je ne voulais pas la partager.

Je la serrais contre moi alors qu'elle venait se nicher contre moi, je déposais un baiser sur son front, continuant mes caresses sur son dos. "J'ai pensé que peut-être ça te ferait du bien si je prenais quelques jours de congé, que je sois un peu plus souvent à la maison." J'avais de lourdes responsabilités, j'étais lieutenant chez les pompiers et par conséquent une équipe complète à diriger, je passais beaucoup de temps en garde, je montais au moins trois gardes par semaine et était présent le reste du temps à la maison, même si il arrivait que je sois obligé de retourner bosser pour remplir la paperasse. Alors j'avais pensé qu'être un peu plus présent à la maison lui ferait le plus grand bien. Elle arrêterait de stresser un peu parce que j'étais au boulot et je pourrais la distraire, l'aider à se porter un peu mieux. Lentement, je l'embrassais dans le cou, me glissant sur elle me montrant très très doux envers la demoiselle. Elle avait besoin de décompresser et me montrer attentionné envers elle était la meilleure solution que je connaissais. Je savais qu'elle aimait que je me montre câlin, que je lui témoigne de l'affection. Je descendais mes baisers jusque sur son ventre avant de poser ma tête sous sa poitrine, je soupirais d'aise, écoutant tranquillement les battements de cœur de ma compagne. "Je t'aime ma puce, tu le sais ça hein? Et tu sais aussi que si tu as besoin de me parler, tu le peux.. J'ai envie de t'aider à aller mieux." Je déposais un baiser là, sur son ventre nue, la sentant frissonner dans mes bras. Je me réinstallais alors correctement, la tête calée contre sa poitrine, pervers moi? Non pas du tout! J'aimais juste m'installer de cette façon lorsqu'on discutait tous les deux au lit.

« eh bien dans ce cas on partira tous les deux, si ça te va. Mais avant ça, j'ai envie de profiter un peu de toi. » Frankie sourit il était toujours si tendre avec elle, il avait toujours été comme ça depuis le début de leurs relations il était toujours attentionné avec elle comme si Frankie était une petite princesse et qu’il fallait prendre soin d’elle, ça aurait pu énerver pas mal de filles mais pas Frankie, non elle trouvait ça touchant. Elle se mit dans ses bras pendant quelques minutes pour profiter un peu de se calme elle en avait tant besoin et pourtant elle n’était habituellement pas du matin, lorsque le réveil sonnait ou encore lorsqu’elle se réveillait plus tôt que d’habitude elle se levait de suite pour ne pas rater un seul moment de sa journée mais depuis la mort de Jenny c’était beaucoup plus difficile. Mais assez parlé d’elle, Frankie ne voulait pas penser à sa meilleure amie elle voulait profiter de son chéri. « J'ai pensé que peut-être ça te ferait du bien si je prenais quelques jours de congé, que je sois un peu plus souvent à la maison. » Frankie savait pertinemment qu’il ne pouvait pas se permettre de prendre des jours de congé il était lieutenant pompier ce n’est pas rien, il devait faire acte de présence et suivre son équipe dans les moindres détails elle en était consciente et même si elle mourrait d’envie de lui dire oui je veux que tu restes avec moi elle refusa d’être égoïste. « non ne tant fait pas, ton travail est très important je le sais alors ne prend pas tes jours de congé pour moi alors que toi et moi on sait très bien que tu ne peux pas, pas maintenant. » Elle lui adressa de nouveau un sourire, c’était bientôt la saison d’été et elle savait qu’avec la chaleur c’est là que le plus d’incendie avait lieu, il ne pouvait se passer de quelqu’un comme Cameron.

Cameron se montra câline avec elle, et pour une fois elle en avait envie, elle le laissa alors se glisser sur elle frissonnant à chaque contact de ses lèvres sur sa peau. Elle déposa ses mains sur son dos le caressant doucement « Je t'aime ma puce, tu le sais ça hein? Et tu sais aussi que si tu as besoin de me parler, tu le peux... J'ai envie de t'aider à aller mieux. » Frankie trouvait ça très touchant qu’il se sente autant impliqué dans le deuil que Frankie devait faire, mais elle avait du mal à parler elle n’en parlait pas en fait elle ne pouvait pas c’était trop dur. Mais le fait qu’il lui propose de lui parler comme il le fait à chaque fois lui montrait à quel point il était amoureux d’elle et elle aussi était folle amoureuse de lui-même si depuis la mort de Jenny elle ne lui avait plus redit les mots je t’aime elle l’aimait toujours autant. Elle savait aussi que la position préférée de Cameron était là contre elle alors elle ne comptait pas en rajouter davantage. « Je le sais, j’en parlerais quand je pourrais. » Frankie leva les yeux au ciel essayant de garder son sang-froid, elle sentit alors Cameron se redressait il avait dû sentir à sa voix qu’elle n’allait plus très bien, mais Frankie ne lui laissa pas le temps d’ouvrir la bouche elle déposa ses mains autour de son cou et l’embrassa. C’était sans doute une façon comme une autre de ne plus penser à son amie morte et de faire plaisir à son chéri, elle déposa quelques baisers dans son cou passant ses mains sous son tee-shirt pour finir par lui retirer sans prêter attention à son hématome sur son torse, elle l’appuya contre elle continuant ses baisers de plus en plus tendres.  

Bon, elle ne voulait pas que je prenne quelques jours de vacances, pourtant j'étais persuadé que cela serait bénéfique pour notre couple. Elle me manquait beaucoup alors que l'on se voyait tous les jours. Mais elle avait raison, ce n'était pas vraiment le moment pour moi de prendre des jours de congés. Sauf qu'elle était bien plus importante que mon boulot à mes yeux. "Tu sais parfaitement que tu es plus importante que mon travail. Et même si c'est pas vraiment le moment, j'ai envie d'être avec toi." Elle avait besoin de soutient et j'avais envie de retrouver ma petite femme, je voulais tout d'abord lui remonter le moral et puis accessoirement voir si je pouvais maintenir ce que j'avais prévu pour elle. Avec la mort de Jenny, mes plans tombaient à l'eau, jamais elle n'accepterait de devenir ma femme, elle était encore trop fragile pour que je lui demande une telle chose et je n'avais pas vraiment envie d'entendre un non pour toute réponse. D'ailleurs j'étais assez nerveux à l'idée de lui demander une telle chose mais il ne fallait qu'elle ne se doute de rien, et je devais choisir le meilleur moment.

Enfin bref, je m'installais bien confortablement avec ma chérie dans les bras, faut dire aussi que c'était bien confortable. Une fois de plus, je lui disais que je l'aimais et n'obtenais aucune réponse. Depuis la mort de sa meilleure amie, elle n'était plus la même et ne m'avait plus dit une seule foi qu'elle m'aimait. Oh bien sûr, elle était parfois câline, douce et attentionnée mais il m'arrivait de douter du fait qu'elle était toujours amoureuse de moi. Je n'avais qu'une peur, qu'elle ne me quitte, qu'elle ne réalise que finalement la vie avec moi n'était pas ce qu'elle attendait et qu'elle ne m'abandonne. Au ton de sa voix, je comprenais tout de suite que quelque chose n'allait pas. Bon ok, elle ne voulait pas en parler mais c'est pas pour autant qu'elle allait bien! Je me redressais et la regardais dans les yeux, mais avant que je ne prononce quoique ce soit, elle se jeta sur moi pour m'embrasser, wow c'est qu'elle était réactive la petite Frankie aujourd'hui! Je prolongeais son baiser avant de la laisser faire ce qu'elle voulait. Je me collais donc à elle puisque c'est ce que la demoiselle désirait, je frissonnais sous ses baisers dans mon cou, me frottant légèrement à elle. Doucement, la température montait d'un cran entre nous et je dois dire que cela faisait un petit moment maintenant que j'attendais cela. Mais je ne plaçais pas trop d'espoir en cette tentative, parce qu'il ne lui faudrait pas longtemps avant de penser à Jenny et de tout couper net entre nous. Lentement, je remontais la nuisette de la demoiselle, la faisant ensuite passer au dessus de sa tête pour la jeter plus loin. Je prenais possession de ses lèvres en un baiser ardent, attendant patiemment le moment où elle me rejetterait où elle prendrait conscience de ce que nous étions en train de faire alors qu'elle était malheureuse. J'essayais toujours de prendre ça avec philosophie et de lui dire que ce n'était pas grave, que je serais patient mais il y a un moment où la patience disparaît et laisse place à la frustration, au manque et un peu à la colère contre soi. "Tu es sûre de toi?"